



| Grâce à la mise en opération d'une seconde génération d'instruments, nous sommes à l'aube d'une première détection directe des ondes gravitationnelles. On s'attend à ce qu'elles soient émises lors d'événements astrophysiques violents, possiblement associés à d'autres types d'émission observables dans le spectre électromagnétique ou de neutrinos comme, par exemple les sursauts gamma. Ceci motive la mise en corrélation des futures observations gravitationnelles avec celles de l'astronomie conventionnelle. C'est une telle astrophysique (multi-messagers) qu'il est aujourd'hui opportun d'élaborer en réunissant les diverses communautés impliquées, autant dans l'observation que dans les aspects théoriques. 
 Cette école thématique du CNRS se propose de réunir des experts d'un large spectre de disciplines, incluant des spécialistes de sources d'ondes gravitationnelles et de leur modélisation, des physiciens des hautes énergies, aussi bien spécialistes de la phénoménologie des sources astrophysiques associées que des différents types d'observations. Les objectifs sont de permettre des échanges de compétences entre les intervenants représentant leurs communautés scientifiques et de contribuer à la formation d'une nouvelle génération de jeunes chercheurs dans ces domaines. | 
| Une
                      onde gravitationnelle correspond à une
                      modification des propriétés
                      métriques de l’espace qui se propage dans
                      l’univers à la vitesse de la
                      lumière. Aujourd’hui, leur
                      détection directe est devenu un des enjeux
                      importants de la physique, elle permettra de
                      tester de façon approfondie la
                      relativité générale
                      d'Einstein et d'ouvrir une nouvelle fenêtre
                      sur l'Univers avec des retombées en
                      astrophysique et en cosmologie. 
 
 Parmi
                      les sources d'ondes gravitationnelles, les
                      événements astrophysiques violents
                      (coalescences, effondrement gravitationnel)
                      mettant en jeu des objets denses, comme les
                      étoiles à neutron et les trous
                      noirs, peuvent s'accompagner d'émissions
                      électromagnétiques et de particules
                      (des neutrinos en particulier) de haute
                      énergie. L'observation d'une contrepartie
                      électromagnétique (dans le domaine
                      du visible, des rayons X, gamma, radio...) ou
                      neutrino (de basse ou haute énergie)
                      pourrait alors être un ingrédient
                      dans l'identification de l’origine astrophysique
                      d'une onde gravitationnelle. 
 
 Le CNRS est fortement impliqué dans les détecteurs au sol à travers Virgo. La première génération a démontré la faisabilité de ces expériences en menant des campagnes d'observation à la sensibilité prévue, et faute d'une détection a permis d'établir des limites astrophysiques intéressantes sur les sources. Elle a par ailleurs vu l'avènement d'un fonctionnement des différents détecteurs en réseau ainsi que les premiers pas d'une astronomie multi-messager impliquant les ondes gravitationnelles. Bientôt, la deuxième génération, avec une sensibilité accrue d'un facteur 10 (Advanced Virgo, Advanced LIGO...), offrira des perspectives riches et la promesse d'une véritable astronomie gravitationnelle. A plus long terme, le projet européen de troisième génération, le Einstein Telescope (ET), permettra de sonder l'Univers en profondeur. C’est l'un des "Sept magnifiques", les projets européens recommandés par le réseau ASPERA pour le développement futur de la physique des astroparticules en Europe. Par mesure d’efficacité, la recherche sur les ondes gravitationnelles représente un effort mondial, les informations sur les sources ne pouvant être obtenues qu'avec plusieurs interféromètres fonctionnant simultanément sur différents sites. Les communautés scientifiques aux États-Unis (LIGO), en Allemagne - Royaume-Uni (GEO600) et en Italie - France et Pays Bas (Virgo) partagent les technologies, la R&D et les avancées théoriques, ainsi que les méthodes pour l’analyse des données. Le projet européen ET contribuera à améliorer cette collaboration à travers le monde. 
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| Objectifs
                          de formation Les objectifs de cette école sont à la fois la formation des chercheurs dans cette thématique, l'éventuel accompagnement de leur reconversion, et une mise à niveau extrêmement pointue au moyen de cours et de séminaires traitant de développements théoriques/expérimentaux les plus récents. En particulier, les orateurs contribueront au titre d' «intervenants-participants», caractérisant ainsi l'esprit original de cette formation. Le but in fine est de répondre non seulement à l'exigence d'une approche pluridisciplinaire, en sollicitant des spécialistes et avec un constant souci de pédagogie, mais aussi à celle d'une formation permettant d'être en prise directe et efficace avec les techniques les plus récentes associées à cette discipline. Le choix d'un hébergement sur site contribuera davantage au rapprochement des communautés impliquées. 
 Cette école cherche à faire se rencontrer les diverses communautés scientifiques contiguës à cette thématique, allant de la théorie à l’observation. Le contenu aborde les développements actuels sur les ondes gravitationnelles ainsi que toute approche multi-messagers, dans la perspective de leur détection et analyse. Le programme visera à couvrir autant les aspects observationnels que théoriques de ces problématiques. 
 Cette école s'adresse prioritairement aux chercheurs CNRS et universitaires, post-doctorants et doctorants, dans les domaines des astroparticules, l'astronomie, la physique théorique et la physique des particules élémentaires, avec un objectif d’acquisition de compétences complémentaires et/ou de reconversion. Les chercheurs appartenant à d'autres communautés pourront aussi se sentir concernés, et ce en fonction des thèmes traités. Pré-requis Il est requis un niveau doctoral indifféremment en Astronomie, Astrophysique, Physique Théorique et Physique des particules. Bien qu'une mise à niveau préliminaire ne soit pas exigée, elle est souhaitée car non intégrée à l'école. 
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| Ondes
                        gravitationnelles * Multi messagers : Sursauts
                        gamma, rayonnement X *
                        Neutrino de haute énergie * Objets
                        astrophysiques compacts *
                                        Processus
                        et sources d’émission à haute
                        énergie | 
| Comité ScientifiqueMichel
                                  Boer, Astrophysique Relativiste,
                                  Théories, Expériences, Métrologie,
                                  Instrumentation, Signaux (ARTEMIS) Josè Busto, Centre de Physique des Particules de Marseille (CPPM) Eric Chassande-Mottin, Astroparticule et Cosmologie (APC) Paschal Coyle, Centre de Physique des Particules de Marseille (CPPM) Bernard Degrange, Laboratoire Leprince-Ringuet (LLR) Yves Gallant, Laboratoire Univers et Particules de Montpellier (LUPM) René Goosmann, Observatoire astronomique de Strasbourg (UNISTRA) Stavros Katsanevas, Astroparticule et Cosmologie (APC) Jürgen Knödlseder, Institut de Recherche en Astrophysique et Planétologie (IRAP) Julien Lavalle, Laboratoire Univers et Particules de Montpellier (LUPM) Benoit Lott, Centre d'études nucléaires de Bordeaux Gradignan (CENBG) Frédérique Marion, Laboratoire d'Annecy le Vieux de Physique des Particules (LAPP) Jean Orloff, Laboratoire de physique corpusculaire (LPC CLERMONT) Etienne Parizot, Astroparticule et Cosmologie (APC) Guy Pelletier, Institut de Planétologie et Astrophysique de Grenoble (IPAG) Pierre Salati, Laboratoire d'Annecy-le-vieux de Physique Théorique (LAPTH) Roland Triay, Centre de Physique Théorique (CPT) | 

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